CONTRACTIONS

Texte Mike Bartlett / Traduction Kelly Rivière

Mise en scène Anne Théron



 

CONTRACTIONS

[Durée 1h05]

Création janv. 2014

 

Texte : Mike Bartlett / Traduction : Kelly Rivière (Éditions Actes Sud, 2012)

Mise en scène : Anne Théron

 

Avec : India Hair et Julie Moulier

 

Collaboration artistique : Daisy Body

Scénographie et Costumes : Ania Goldanowska

Création lumières : Benoit Théron

Création Son : Jean-Baptiste Droulers

Régie générale : Jean-Philippe Viguié

 

 

TOURNÉE SAISON 2015-2016 :

- Les 3 et 4 février 2016 : Théâtre de l’éphémère – Le Mans (72)

- Le 11 février 2016 : Théâtre de Thouars (79)

- Le 16 février 2016 : Théâtre Jacques Carat – Cachan (94)

 

 

Ce spectacle a été créé le 30 janvier 2014, au Théâtre Blossac - Châtellerault.

Une Production de la Cie Les Productions Merlin, en Co-production avec les 3T Châtellerault, La Passerelle - SN de Saint-Brieuc.

Et le soutien de La Gaîté Lyrique - Paris. 

La compagnie Les Productions Merlin est conventionnée par le Ministère de la Culture et de la Communication (DRAC Nouvelle Aquitaine) et la Région Nouvelle Aquitaine.

 



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Dossier Contractions, Mike Bartlett
Dossier de présentation du spectacle
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Une très grosse entreprise, quelque part dans le monde. Deux femmes, la manager de l’entreprise et Emma une employée. Quatorze rencontres successives où la vie d’Emma va progressivement basculer dans l’horreur. L’impensable se met lentement en place, avec le consentement d’Emma qui ne sait comment résister. La perte d’un amour, puis la mort d’un enfant la conduiront à être une employée parfaite, destinée à augmenter sans cesse son chiffre de vente. Dans une solitude absolue. Car le travail supporte mal, semble-t-il, toute intrusion affective.

 

Pas un mot de trop dans ces quatorze scènes qui marquent comme autant de balises le mouvement de l’assujettissement, celui d’un être à un ordre financier. Pourtant, chez Mike Bartlett, la réalité professionnelle n’est qu’un point de départ. Très vite, elle fabrique du cauchemar – irrationnel comme tout cauchemar – et nous propulse alors dans un univers fantastique où la logique émotionnelle repose sur un pur sentiment de stupéfaction.

 

La mise en scène fonctionne sur la tension du face à face des deux protagonistes, qui font entendre et résonner cet échange glacial dans une esthétique irréelle, loin du style high tech des entreprises contemporaines. Au contraire, ici, de la couleur, mais celle du tungstène de certaines arrières salles dans de vieilles fabriques, idéales pour un passage à tabac sans bruit et sans traces. Peu d’accessoires, - une longue table ovale, aux multiples pieds entrecroisés tel un mille-pattes à l’affût, une étagère suspendue qui coupe l’espace et ne laisse apercevoir que les pas de celle qui plie au fur et à mesure -, une lumière qui creuse des trous d’ombre, et enfin une musique orchestrée qui surgit pour mieux souligner la menace ou le désespoir.

 

Nous sommes ailleurs, dans un hors temps, un non espace, l’endroit du cauchemar.

Anne Théron

mars 2014


CONTACTS CIE : 

 

 

Administration : Bérénice Marchesseau / GINGKO BILOBA

+ 33 (0)1 43 56 52 22 / gingkobiloba75@gmail.com