BOIS IMPÉRIAUX / Lecture publique

 

BOIS IMPÉRIAUX / Lecture publique

Création novembre 2016

 

 

Texte : Pauline Peyrade - Les Solitaires Intempestifs, 2016

 

Direction : Anne Théron

 

 

Avec : Romain Darieu, Alex Descas, Rémi Fortin, Maud Pougeoise et Adrien Serre

 

 

Photographe : Emmanuel Rioufol

 

Régisseur général / Montage vidéo : Mickaël Varaniac-Quard

 

 

 

 

Production : Compagnie Les Productions Merlin

En coproduction avec : Théâtre Ouvert – Paris

Et avec le soutien de : la Région Île-de-France dans le cadre de son soutien au festival FOCUS#3 - Temps fort sur les écritures contemporaines 3ème édition

 

 

La Cie Les Productions Merlin est conventionnée par le Ministère de la culture et de la communication / DRAC Poitou-Charentes et la Région Poitou-Charentes.

 


INFORMATIONS UTILES :  

 

 

DATE : Le 17 novembre 2016

Lieu : à Théâtre Ouvert - 4 bis Cité Véron, 75018 Paris

Dans le cadre du festival FOCUS#3 - Temps fort sur les écritures contemporaines

Durée : 1h environ

 

RÉSERVATIONS : Les réservations se feront sur le site de Théâtre Ouvert, en cliquant ICI

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DATE : Le 19 novembre 2016

Lieu : au Théâtre National de Strasbourg

Durée : 1h environ

 

RÉSERVATIONS : Les réservations se feront sur le site du TNS, en cliquant ICI

 


©Emmanuel Rioufol
©Emmanuel Rioufol

 

 

UNE LECTURE INTÉGRALE DU TEXTE

 

Lorsque j’ai découvert le texte de Pauline Peyrade, j’ai été saisie par la force de son silence. Bien que très peu de choses soient dites, on « entend » ce qui se joue entre les personnages, peut-être même à leur insu. En forme de road-movie, le récit utilise aussi bien le flash-back que l’intégration des didascalies de lieux, de temporalité et de vitesse, et nous plonge dans une narration bizarrement désincarnée où pourtant résonne le battement cardiaque de chacun.

 

Ce texte, plus proche d’un scénario que d’une pièce de théâtre, ouvre sur un imaginaire singulier, celui du conte fantastique. Peut-être parce qu’on y perçoit la solitude du frère et de la sœur dans l’habitacle de la voiture, environnés d’une nature qui pourrait se montrer hostile lors de cette nuit qui semble infinie. En cela, il échappe à une mise en scène classique et autorise une écriture qui relève davantage des arts plastiques et de l’installation.

 

J’ai tout de suite « vu » une petite fille perdue dans la forêt, enfant abandonnée ou en fuite, évoluant dans une ambiance qui convoque aussi bien l’univers de Lewis Carroll que de David Lynch. Pour réaliser cette première approche, j’ai demandé au photographe Emmanuel Rioufol de m’accompagner et ensemble nous avons créé un espace onirique où l’image silencieuse joue le rôle d’un contre-point au texte, comme l’expression d’un rêve qui obscurcit encore le mystère de cette nuit fantasmagorique.

 

Anne Théron

Le 7 sept. 2016

 


CONTACTS CIE : 

 

Administration : Bérénice Marchesseau / GINGKO BILOBA

+ 33 (0)1 43 56 52 22 / gingkobiloba75@gmail.com