Texte de Gwendoline Soublin
Mise en scène de Thomas Resendes
En Compagnonnage avec Anne Théron
Spectacle jeune public, à partir de 10 ans.
C’est l’été. La radio crie ses scoops. La télé compile ses buzz. Ehsan, douze ans, a disparu. Un petit mot posé sur son lit dit son encombrement face à un monde où la banquise fond, où les ours blancs vivent dans les hypermarchés et où les terroristes mitraillent.
Ehsan en a marre, Ehsan dit qu’il s’en va. Sa petite soeur Chalipa, Samantha la babysitter, ainsi que deux alliés de choix, le petit Nelson et le débonnaire Salvador cherchent à le retrouver. Et si Ehsan s’était enfermé dans le bunker du jardin de sa maison ? Et s’il disait définitivement ciao au monde ?
Gwendoline Soublin écrit une comédie qui mêle l’intime au politique face aux dérèglements écologiques. Dans cette pièce, quatre jeunes, enfants et adolescents, nous invitent à voir et à rêver le monde autrement, nourrissant l’espoir, l’optimisme, l’action et la puissance du collectif.
Tout ça tout ça / Texte Gwendoline Soublin / Mise en scène Thomas Resendes / Avec Kadir Ersoy, Olenka Ilunga, Erwann Mozet, Manon Raffaelli / Collaboration artistique Anne Théron / Création lumière Mickaël Varaniac-Quard / Scénographie et costumes Barbara Kraft / Création sonore Kadir Ersoy / Illustrations des vidéos Clarisse Delile / Conseil en bruitage Éléonore Mallo / Régie générale Mickaël Varaniac-Quard / Administration Gingko Biloba / Diffusion Camille Boudigues / Texte publié aux éditions Espace 34 / Affiche du spectacle Clarisse Delile.
Production Les Productions Merlin / Coproduction l’Agora – salle de Lacaze, Théâtre à Pau – ville de Pau, L’Empreinte – Scène nationale Brive-Tulle, Le Trident – Scène nationale de Cherbourg-en-Cotentin, OARA- Office Artistique de la Région Nouvelle-Aquitaine. Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National / La compagnie Les Productions Merlin est conventionnée par le ministère de la Culture et de la communication (DRAC Nouvelle-Aquitaine).
photo © OlivierSoulié
Texte de Tiago Rodrigues
10 octobre 2023 ALBI (81) – SCENE NATIONALE
13 octobre 2023 PERPIGNAN (66) - SCENE NATIONALE
6 > 7 décembre 2023 BEAUVAIS (60) - SCENE NATIONALE-THEATRE DU BEAUVAISIS
6 avril 2024 ANTIBES (06) - THÉÂTRE ANTHEA
11 > 12 avril 2024 CHERBOURG - LA BRECHE (50)
(le 11 avril à 19h30, le 12 avril à 20h30 ET une SCOLAIRE à 14h)
25 avril 2024 VELIZY- VILLACOUBLAY (78) L’ONDE-THEATRE CENTRE D’ART
de Pauline Peyrade
Mise en scène Anne Théron
Avec
Hinda Abdelaoui et Mélody Pini
Ce n’est pas une réparation. Ce n’est pas une résilience. Parce qu’il y a des points de non-retour, des intolérables. Parce qu’à la violence extrême ne répond pas l’espoir, ni la compassion, ni la compréhension. Parce qu’il y a des choses qu’on ne peut pas sauver, des irréparables. Parce que l’irréparable ne doit pas être un renoncement.
Pauline Peyrade
Assistants : Claire Schmitt
Scénographie, son, lumière : Anne Théron et Mickaël Varaniac-Quard
Régie générale : Mickaël Varaniac-Quard
Musique : Requiem en D mineur K 626 Lacrymosa de Mozart, Between the lines de Ursus Minor, Entraînements de Mickaël Varaniac-Quard.
© Jean-Louis Fernandez
Lauréat de l'Aide nationale à la création de textes dramatiques – ARTCENA
Éducation & Proximité est un programme national de cohésion sociale par l’éducation artistique et culturelle, initié par La Colline et développé en partenariat avec le Théâtre national de Strasbourg et La Comédie de Reims.
Pour l’édition 2019-2020, le projet a proposé dans les lycées la création d’un texte inédit de Pauline Peyrade (prochainement aux éditions Les Solitaires Intempestifs), mis en scène par Anne Théron.
Les élèves ont été amenés à travailler pendant plusieurs mois, en ateliers d’écriture et de jeu puis en «parcours du spectateur».
Présentation dans les lycées à Paris et à Reims en novembre 2019, à Strasbourg en janvier 2020.
Ce projet est soutenu par Total Foundation et le fonds de dotation Chœur à l’ouvrage.
de Frédéric Vossier
Mise en scène Anne Théron
Avec
Mireille Herbstmeyer et Frédéric Leidgens
Création 2021
Un cauchemar psychique et politique
Paul et Anna viennent du Brésil.
Elle était du côté des dissidents, elle a été torturée, il était du côté des bourreaux.
40 ans après, ils se retrouvent face à face.
Pourquoi Anna est-elle venue chez Paul ?
Anne Théron
Production Théâtre National de Strasbourg
Coproduction Les Productions
Merlin, MC93 Bobigny,
Festival d’Avignon, Le Quai – CDN Angers Pays de la Loire,
Théâtre Olympia-CDN de Tours, Chateauvallon - Scène nationale.
Voir les dates, en savoir plus...
Un texte de Sonia Chiambretto
Mise en scène Anne Théron
Avec Frédéric Fisbach, Julie Moreau et Adrien Serre
THEATRE 14 / 28 janvier - 8 février 2020
« À GENOUX ! LES BRAS EN L’AIR ! ACCROUPI ! EN TORSION LATÉRALE ! CHAUD DEVANT, CHAUD ! À GENOUX ! LES BRAS EN L’AIR ! ACCROUPI ! EN TORSION LATÉRALE ! EXÉCUTION ! CHAUD DEVANT, CHAUD ! LE SERVEUR EXÉCUTE LES ORDRES DU CHEF DE RANG, LEQUEL EXÉCUTE LES ORDRES DU MAÎTRE D’HÔTEL . » (…)
Sonia Chiambretto, Supervision.
Le texte de Sonia Chiambretto, Supervision, fait entendre les voix d’une population invisible, œuvrant dans l’hôtellerie et la restauration. Femmes de chambre, serveurs, barmen, ou cuisiniers, tous sont au service du client, dans un univers hiérarchisé, dur, sinon violent parfois. Employés le plus souvent sans visage, ils prennent ici corps et langue, le temps d’une déambulation dans un hôtel 5 étoiles, déambulation qui nous conduit de l’autre côté du miroir.
Anne Théron
Premières mises en espace :
8 février 2018 à l'Université de Strasbourg / 9 février 2018 en salle Grüber au TNS (67) / 25 mai 2018 à Théâtre Ouvert - Paris (75).
Scénographie, costumes : Anne Théron et Barbara Kraft
Assistante : Claire Schmitt
Chorégraphie : Claire Servant
Lumière / Son / Régie : Mickaël Varaniac-Quard
Administration / Diffusion : Bérénice Marchesseau, bureau de production Gingko Biloba
Production Compagnie Les Productions Merlin.
Coproduction TNS, Université de Strasbourg.
Avec le soutien du Carreau du Temple et de la MC 93 Bobigny.
Tournée en cours.
de David Paquet
Mise en scène Anne Théron
Avec Sophie Cadieux - distribution en cours
Projet Création 2021
Théâtre des Quat'Sous
Montréal
Annulation COVID
Création le 25 janvier 2018 au TNS
Un projet de Anne Théron / Texte de Alexandra Badea
Avec Liza Blanchard, Judith Henry, Nathalie Richard, Maryvonne Schiltz
Comédiens films : Yannick Choirat, Alex Descas, Wajdi Mouawad et Laurent Poitrenaux
À la trace est un polar, l’histoire d’une femme qui cherche une autre femme, sans savoir pourquoi elle la cherche ni si elle est encore en
vie.
La disparition des femmes est un motif récurrent du polar, mais ici pas de détective privé, une simple étudiante en quête de sens : pourquoi son père a-t-il gardé
ce sac toutes ces années ? Qui était cette femme ? Quand se sont-ils connus et quels étaient leurs rapports ?
Le récit fonctionne sur une double progression, d’un côté celle de Clara, de l’autre celle d’Anna, âgée d’une cinquantaine d’année, marchande d’art, qui voyage d’un
bout à l’autre de la planète, vit dans des chambres d’hôtel et n’a de rapport privé que par interfaces numériques. Rencontre après rencontre, nous suivons le parcours et l’évolution de Clara,
tandis qu’Anna, ailleurs, loin, se dévoile, entre mensonges et fragments de vérité, à des hommes inconnus avec qui elle échange sur un chat roulette.
Anne Théron
EN TOURNÉE
L'Onde - Vélizy Villacoublay (78) : 27 et 28 février 2020
Le Grand T - Nantes (44) : 4, 5, 6 mars 2020
Théâtre de Cornouailles - SN Quimper : 11, 12 mars 2020
Création mars 2017/ Disponible en tournée
mise en scène : Anne Théron
Avec : Julie Coutant et Akiko Hasegawa
Celles qui me traversent, c’est un objet qui part de l’intime, articulé autour du bruissement de paroles de femmes qui nous racontent des histoires, des rêves, des souvenirs ou une pensée qui se déroule par bribes autour de quelques mots, femmes dont certains fragments de visages sont filmés, intégrés à des monochromes de peau, tandis que deux danseuses, chacune comme excroissance mais aussi intériorité de l’autre, évoluent sur le plateau, en contrepoint ou en résonnance aux images, aux voix et aux sons qui traversent leur espace, corps en mouvement dont la chorégraphie exprime le mystère d’un être vivant.
L'ambition de ce spectacle est que les corps, les images et les paroles se rejoignent et écrivent un Féminin imaginaire sur un mode poétique, un mode qui convoquerait l'invisible.
Anne Théron
Création septembre 2015 / Disponible en tournée
Texte & m-e-sc: Anne Théron, Librement inspiré des Liaisons dangereuses de
Laclos
Avec : Marie-Laure Crochant, Julie Moulier, Laurent Sauvage
"Dès ma première lecture des Liaisons dangereuses, au-delà de mon goût pour la beauté de cette écriture, je me suis interrogée sur la mort de la Marquise de Merteuil et de Mme de Tourvel, deux femmes anéanties par le désir d’un homme, jusqu’à y laisser leur peau, chacune à leur manière. J’ai mis longtemps à comprendre que je ne voulais pas que ces femmes meurent, que leur sacrifice me semblait incompréhensible, sinon inacceptable. J’ai lu et relu le roman épistolaire de Laclos, ainsi que le magnifique Quartett de Heiner Müller avant de me décider à écrire moi-même, dans la continuité de ces auteurs, mais avec le désir d’emmener le récit ailleurs. Mon texte interroge le désir autrement, du côté du devenir des femmes.
D’autres femmes, d’autres mortes, m’ont accompagnée dans cette écriture : Virginia Woolf, Sylvia Plath, Ingeborg Bachmann… Des femmes que l’écriture a tenues debout jusqu’à la chute. Des femmes qui se sont affrontées à leur liberté et à la création. Des femmes qui, aujourd’hui, peut-être, refuseraient de mourir."
Anne Théron
Création janv. 2014 / Disponible en tournée
Texte : Mike Bartlett
Mise en scène : Anne Théron
Avec : India Hair & Julie Moulier
"La mise en scène fonctionne sur la tension du face à face des deux protagonistes, qui font entendre et résonner cet échange glacial dans une esthétique irréelle, loin du style high tech des entreprises contemporaines. Au contraire, ici, de la couleur, mais celle du tungstène de certaines arrières salles dans de vieilles fabriques, idéales pour un passage à tabac sans bruit et sans traces. Peu d’accessoires, - une longue table ovale, aux multiples pieds entrecroisés tel un mille-pattes à l’affût, une étagère suspendue qui coupe l’espace et ne laisse apercevoir que les pas de celle qui plie au fur et à mesure -, une lumière qui creuse des trous d’ombre, et enfin une musique orchestrée qui surgit pour mieux souligner la menace ou le désespoir.
Nous sommes ailleurs, dans un hors temps, un non espace, l’endroit du cauchemar."
Anne Théron
Création sept. 2012
Texte : Christophe Tarkos
Mise en scène : Anne Théron
Avec : Akiko Hasegawa & Stanislas Nordey
«L’argent est la seule valeur qui a un lien avec le viable. Elle est une valeur extérieure morale et une valeur chaque jour dans toutes les directions infiltrée, elle s’infiltre, elle est présente dans toutes les réalisations, elle se répand dans tous les mouvements de l’esprit, elle s’est infiltrée dans tous les gestes, elle n’est pas restée dans le domaine des jugements, elle est une valeur vivante.»
Christophe Tarkos
Création janv. 2010
Texte : Elfriede Jelinek
Un spectacle de Anne Théron et Claire Servant
Avec : Nirupama NITYANANDAN et Julie COUTANT
"D'abord, il y a Jackie Kennedy, cette silhouette mince et brune, dont nous nous souvenons tous. Peinte par Warhol, égérie d'une jet set particulièrement glamour, elle reste une figure de la modernité (...)."
Anne Théron
Création juin 2008
D'après le scénario de Manuela Frésil / Adaptation : M. Frésil et Anne Théron
Un spectacle de Anne Théron et Claire Servant
Avec : Edith Gambier, Christophe Malvault, Régis Roudier
"Un abattoir c'est d'abord une usine.
C'est une première étrangeté.
Pour nous qui n'y travaillons pas, l'abattoir n'est pas une usine, c'est un lieu loin de nous, où on met à mort les bêtes. Mais pour tous ceux qui y travaillent un
abattoir c'est une usine, une usine qui produit de la viande.
Trancher la viande, percer la viande, retirer l'os, pousser la viande, trier la viande, refaire le même geste une fois toutes les secondes, dans une atmosphère à
deux degrés, et c'est les articulations, les tendons, les muscles des ouvriers qui lâchent. Les corps des animaux sont démembrés par la chaîne de production, celui des hommes aussi : leurs
articulations, leurs os, leurs tendons, leurs muscles s'usent et se détériorent."
Anne Théron
Création mars 2011
D'après le texte de Jean Racine
Un spectacle de Anne Théron
Avec : Armelle Bérengier, Marie-Laure Crochant, Edith Gambier, Baptiste Guiton, Martial Jacques, Christophe Malvault, Nirupama Nityanandan, Régis Roudier
"Dans la pièce de Racine, quatre individus s’affrontent : une Troyenne, Andromaque, l’étrangère, et trois Grecs, Pyrrhus, Hermione et Oreste.
Le territoire de l’action : l’Epire, où règne Pyrrhus.
Andromaque est la prisonnière. Une vie dévastée par la guerre. Il ne lui reste qu’un fils qu’elle a réussi à sauver : Astyanax.
Pyrrhus est le roi. Hermione est sa promise.
Mais Pyrrhus est bouleversé par Andromaque. Lui qui a été éduqué en guerrier, il est prêt à renier son peuple et la loi de ses pères pour sa prisonnière. Il est surtout prêt à reconnaître son fils."
Anne Théron
Création nov. 2008
Texte et mise en scène : Anne Théron
Avec : Nirupama Nityanandan, Pedro Cabanas, Raphaëlle Delaunay, Éric Stieffatre
"On peut imaginer une grande salle avec des piliers
Autour de la salle, il y aurait des baies vitrées
Derrière les baies vitrées, il y aurait des champs brûlés de soleil, à perte de vue
On aurait peur de sortir, d'affronter cette immensité et sa chaleur (...)"
Anne Théron
Création 2006-2007
D'après Antigone de Sophocle
Adaptation et mise en scène : Anne Théron
Avec : Fanny Avram, Natalia Wolkowinski, Jerry Di Giacomo, (distribution en cours)
On retrouve en filigrane le canevas de la pièce originelle : le spectateur assiste à la dernière journée d'Antigone qui se condamne à mort en décidant, contre la volonté du roi Créon, de donner une sépulture à son frère. C'est ce « non » que Anne Théron interroge : certes Antigone est l'héroïne qui s'oppose au pouvoir arbitraire mais elle est avant tout la fille d'une lignée maudite, celle d'Œdipe que sa destinée a conduit à épouser sa mère, Jocaste, avec laquelle il a procréé, avant de découvrir la terrible vérité et de prédire à son tour que ses fils se tueront l'un l'autre.
Antigone, elle, face à cet engrenage funeste, revendique l'amour, ce qu'il faut entendre au sens littéral de vouloir le bien d'autrui. D'où son choix de mourir vierge, qui exprime son refus de la transmission du malheur et permet l'idée d'un renouveau. Mais pour mourir en paix, Antigone a besoin que toute la vérité soit enfin dite et elle questionne Jocaste, figure centrale et pourtant oubliée du mythe de Sophocle que Anne Théron choisit de faire entendre pour la première fois. Car si Antigone est une jeune fille rebelle, Jocaste qui aurait aimé Œdipe en sachant qu'il était son fils, était, ô combien, une « hors-la-loi ».
En introduisant le personnage de Jocaste, Anne Théron reprend le questionnement d'Antigone sur cette mère qui l'a ignorée parce qu'elle-même, en s'autorisant à vivre l'interdit, avait perdu le contact avec une autre réalité, celle d'une progéniture dont elle était à la fois la mère et la grand-mère. Anne Théron réinterroge le mythe : est-ce qu'Antigone aurait manifesté une telle radicalité si elle n'avait pas eu Jocaste pour mère ? Au final, c'est une invitation à découvrir une Antigone fidèle à Sophocle, mais qui ouvre la voie à de nouvelles interrogations.
Création mars-avril 2004
Texte : Denis Diderot
Adaptation et mise en scène : Anne Théron
Avec : Marie-Laure Crochant
"Suzanne Simonin, bâtarde, est envoyée au couvent pour expier le péché de sa mère. Elle est punie d’un état dont elle n’est pas responsable. Elle est non seulement enfermée dans un couvent, mais surtout dans un destin et une identité inexorables. C’est peut-être le pire, être enfermée à l’intérieur de soi-même…"
Anne Théron
Création 2001
Workshop basé sur deux textes de Jan Fabre et Elfride Jelinek
Mise en scène : Anne Théron
Avec : Pierre Guilois, Fabrice Dugied, Geoffrey Carey
[...] deux textes d'Elfride Jelinek et de Jan Fabre se font écho, parce qu'ils proposent le corps comme représentation de l'altérité, y compris celle du sujet pensant. Bien au-delà de l'équation homme/femme, ils posent de manière radicale ce rapport à l'autre-moi, toi, lui en ce qu'il est insaisissable, voire indicible.
Les différentes phases physiques de blocs de savon végétal révèlent la mutation de la matière et du corps...
L'installation plastique se métamorphose, développe son propre rythme en s'altérant vers un autre état de jeux.
Anne Théron
Création 2000
Texte et mise en scène : Anne Théron
Avec : Phil Deguil, Raphaëlle Gitlis, Christophe Grundmann, Caroline Proust, Sofyan Abdechchafiq, Nils Euwer et Térence Grall.
On s'étonnera peut-être du poids des didascalies dans le texte du Pilier. Ce choix est guidé par deux raisons: on n'écrit pas du théâtre comme de la littérature car il appartient à l'ordre du spectacle. Le texte théâtral n'est pas fait pour être lu mais pour être joué. Un spectacle a plusieurs composantes, son texte n'en est qu'une. Pour celui qui travaille sur le texte, il lui faut avoir un aperçu du tout -même éphémère- s'il veut parfaire sa partie. Il se projette donc dans l'espace du théâtre pour dépasser les limites de l'écriture, ce n'est pas une mise en scène de l'écriture, c'est une mise en cause. Mais surtout, ce n'est qu'une proposition ontologique du texte et puisque le théâtre se fait sur la scène, le contenu de ces didascalies disparaîtra de lui-même si il ne correspond pas à l'action qui s'élabore.
Anne Théron